Jour de deuil.

Nous rentrions de la petite entrevue avec les assassins. Au final,  je n'y avais rien gagné, si ce n'est que je vis la triste réalité. Les assassins se résumaient à un groupe de sauvages résident quelque-part dans les failles d'une roche creusé par le vent et l'eau au fur et à mesure des années, ils s'adressent à un cadavre exaucent ses vœux et partent tuer pour les gens ayant accomplit le sacrement noir.
Il n'y avait pas de ... morale à tout cela. Il n'y avait pas non-plus de logique, j'aurais accomplit quatre fois le sacrement noir ils ne seraient pas venu. Juste une chose à se souvenir, c'est que ce sont de très bon menteurs, des hommes sans honneur, ayant ni loi ni de code moral.

Le prisonnier que nous avions fait agonisait sur le pont du bateau, un membre de l'équipage du navire s'y connaissait en médecine,  il avait réussit à le maintenir en vie pour combien de temps encore il ne le savait pas...
Il avait des sauges et avec celle-ci il arrivait à concocter un remède contre le problème de cet assassin. Le médecin arriva vers moi, il venait de s'occuper de l'assassin retenu captif.

- Mon seigneur * dit-il en se mettant à genoux*

- Allons, relevez-vous, qu'es-ce-qu'il se passe  ?    Lui dis-je.

-Seigneur, excusez-moi, mais votre invité l'assassin traverse un moment très dur psychologiquement, comme physiquement. Ce que je veux dire, c'est que la lame que vous lui avez lancé dans le dos était empoisonnée, d'ailleurs, je ne sais pas quel poison était-ce, mais il est bien puissant mon seigneur. J'ai réussi à arrêter la progression du poison, cependant, celui-ci créer d'intenses douleurs dans tout le corps de votre prisonnier, il ne mourra surement pas des effets du poison, mais de la douleur que celui-ci lui provoque...

- Eh bien écoutez, tant qu'il est encore en vie, autant le noyer directement, gardes, jetez-le à la mer !

- Non mon Seigneur ! S'il-vous-plait, ce que je veux dire, c'est qu'il ne mourra pas si l'on estompe sa douleur, j'ai arrêté la propagation du poison, mais la douleur est restée, si nous stoppons la douleur, il ne mourra pas, et c'est là que j'ai besoin de vous.

- Bien, allez-y que voulez-vous ?


-  Le mestre n'étant pas là, vous êtes le seul qui ai autorité pour m'autoriser à utiliser le seul flacon de lait de pavot. C'est un produit très fort qui calmera sa douleur. Et alors... il s'en sortira.


Je regardais ce jeune homme qui s'y connaissait apparemment extrêmement bien en médecine et lui dit:

- Croyez-vous que nous ne devrions pas abréger ses souffrances ? Vous savez ce qu'il va lui arriver une fois là-bas, ce que mes gardes vont lui faire ?


- Oui mon seigneur, je suis tout-à-fait au courant, mais, ne voudriez-vous pas obtenir des informations venant de sa part je ne sais quoi, mais des choses qui vous intéresseraient ?


- Vous voulez que je vous dise, je n'en n'ai rien à faire de cette bande de malfrats, je ne veux rien savoir sur eux que ce que je ne sais déjà, si nous le gardons en vie ça sera uniquement pour lui faire regretter son choix d'avoir rejoint cette maudite confrérie et lui faire regretter d'autant plus le fait qu'il a tenté de m'attaquer.


- Eh bien Seigneur, si je peux vous recommander quelque chose...


- Faites-moi part de votre idée.


- Cet homme est un assassin, dévoué à Sithis, le soit disant père de la terreur, il a affligé la mort et la souffrance toute sa vie, mais connait-il vraiment le sens de la souffrance physique, comme psychologique ? Mon Seigneur, je ne pense pas que cet homme mérite la mort pour l'instant. Je pense fortement qu'il mérite de connaitre la souffrance physique et la déchéance morale.

Je soupira un court instant, je n'avais que faire de ce parjure d'assassin, je n'en n'avais strictement rien à faire de ce qu''ils m'avaient fait, mais aucun crime ne doit resté impuni, malheureusement pour lui, cet assassin allait payer les fautes de ses frères. Ses frères qui actuellement fêtent le retour de leur Oreille Noire tout en croyant que leur frère capturé est mort.

- Maintenait-le en vie. je veux qu'il reprenne des forces quand nous serons au château, je veux que vous vous en occupiez dans la geôle, que vous le nourrissiez et lui fasse boire de l'eau, je veux que vous lui fassiez croire que tout va bien se passer pour lui, qu'il va bientôt pouvoir se reconstruire une vie et oublier son passé. Pour qu'au final, quand nous reviendrons il reperde tout une nouvelle fois.

- Bien mon seigneur, je vais m'occuper de sa survie...

J'esquissa un léger sourire au coin des lèvres. Le château, au loin apparaissait dans la brume, une gigantesque masse noire étant de plus en plus visible. Nous arrivions enfin à BlackCastel....

BlackCastel était maintenant à portée de vue, cela faisait maintenant pas mal de temps que je n'avais eu le temps de me reposer. Les mouettes volaient au dessus de la cité et du port, des navires affrétaient et repartaient, ainsi la vie partait et revenait à BlackCastel. La cité était fleurissante, de même que son économie et l'ambiance sociale.

Nous arrivions sur le port militaire, la garde seigneuriale était présente, deux hommes pour m'escorter jusqu'au château. Quand nous traversions les rues, nous recevions les salutations des citoyens. BlackCastel ne connaissait ni la misère ni la crise. Nous sommes une seigneurie prospère riche et puissante. Nous faisons nous affaires de notre côté et c'est ce qui a su préserver cette seigneurie pendant bien des temps.

En passant par la rue du seigneur, c'est ainsi qu'elle s'appelait car c'était le route principale de la ville pour accéder au château, je croisa la la troupe de garde qui escortait le prisonnier assassin jusqu'au geôles des catacombes, car en effet, les catacombes de Blackcastel étaient tellement nombres et grandes que nous avions pu construire bien d'autres choses qu'une guilde de voleur.

J'arrêta la troupe de garde en leur disant:

- Halte, qu'allez-vous faire de cet homme ?


Le commandant de troupe répondit:

- Nous allons l'attacher mon seigneur et le faire parler.

- Vous ne ferez pas cela, regardez-le, il se remet à peine du voyage donc laissez-le reprendre des forces. La blessure que je lui ai faite l'a bien achevé. Regardez-le, le lait de pavot lui font presque le même effet que du skooma sur un argonien.

- Bien mon seigneur, au fait, j'ai croisé un garde de votre officier de la cours mon seigneur, il à quelque chose à vous dire...

- Bien j'y irai.

Le commandant me salua et repartit avec sa troupe emmener le parjure dans le cachot.

Nous continuons le chemin quand nous arrivâmes à l'entrée, je ne comprenais pas, la noblesse du royaume étaient à ma porte. Quand je passaient devant eux, ils baissaient la tête.  Une chose n'allait pas, quelque chose de mauvais s'était passé. Le grand silence, personne n'osait parler. J'entrais dans la grande salle du trône, sir Landa s'approcha de moi quand je monta sur le trône et m'e mit assis dessus.


- Mon Seigneur...  Fit-il d'une voix tremblante

Moi plus qu'énervé de ne pas savoir ce qu'il se passait je lui dit:

- Qu'ont-t-ils tous à baisser la tête et garder le silence, que ce passe-t-il ici ?

Sir Landa se racla la gorge et commença à parler avec un peut de mal...

- Mon Seigneur... toutes mes condoléances, votre frère Sir Orel Stalion est décédé hier suite à un coup porté au cœur, un paysan que la garde de votre frère à retrouvé sur les lieux affirme que ce sont les agents du Thalmor qui lui ont affligé la mort... Je suis désolé.

Je serra le poing et dit en hurlant dans la salle du trône:

- Mestre, Sir Landa, et tous les conseillé politique, dans la salle du haut conseil ! Sir Landa, faites appel au commandant de la garde de mon frère, dites-lui de venir maintenant dans la salle du haut conseil !

- Oui mon seigneur.

Je me leva de mon trône brusquement et partir pour la salle  avec ceux que j'avais désigné pendant que Landa se chargeait d'aller chercher l'officier de la garde de mon défunt frère.


Je faisais les 100 pas à côté de la grande table autour de laquelle étaient assit mes conseillés quand landa entra dans la salle avec l'officier. je leur fit signe du doigt de s'asseoir. Ils s’assirent-donc et à ce moment, je frappa un grand coup sur la table.

- Comment cela a put se produire ! Comment est-il mort, qui dois-je croire ? Ce paysans ou bien ces autres vermine. Vous, vous êtes l'officier de la garde de mon frère, comme cela a put arriver ? REPONDEZ !

- Nous faisions route pour BlackCastel, votre frère avait finit la mission que vous le lui avez donné qui était de collecter des informations sur le mouvement des troupes de l'Alliance, en arrivant vers les routes de Rivebois, nous questionnions les gens pour avoir les information que nous désirions, à ce moment, deux chevaux sont passés, deux hommes au capuchons pointue ont dégainé l'épée et mit un coup à votre frère alors qu'il parlait à un jeune homme qui apparemment connaissait les déplacement des troupes de Alliance, ce même jeune homme qui est paysan et qui était de fasse aux tueurs de votre frère a dit avoir vue deux hauts-elfes du Thalmor, de dos, nous ne pouvions les reconnaître, mais de face c'était autre chose, il a clairement distingué l'uniforme des officiers du Thalmor.


- Mais comment est-ce possible par les neufs ?! Il ne faut pas être génie pour savoir que l'on ne tue par un membre de la famille avec qui l'on fait des partenariats. Ceci est bien trop suspect, bien trop étrange, le Thalmor ne se serait point permit cela. Pas sans savoir qu'il y aurait annulation du partenariats...

Les conseillés et gardes ne savaient trop où se placer. J'ajoutais par dessus ma phrase:

- Nous n'avons pas le temps de s'occuper de cela directement, nous nous devons d'organiser une cérémonie en la mort de mon frère, des obsèques lui seront faites, mais après cela, nous engagerons les recherches... Vous avez ramené le corps de mon frère à BlackCastel au moins ?


- Oui, bien évidemment mon seigneur.

- Alors des funérailles lui seront faites dès ce soir. Vous pouvez vous retirez, allez-vous-s-en tous, je dois parler au mestre.

Tous les hommes se levèrent de la table et partirent sans rien dire.

- Mestre, dites-moi, est-ce-que ma famille se trouvant en Cyrodiil est au courant ?

- Oui mon Seigneur, je leur ai envoyé une missive, mais pour l'instant, nous ne savons pas si c'était une embuscade au hasard ou bien une attaque envers votre maison, votre famille, c'est ce pourquoi, ils ont décidé qu'ils ne partiraient pas de Cyrodiil.

- Oui bien-sûr je comprend. Bien le merci, je vous prie vous aussi de bien vouloir quitter cette salle.

- Bien mon Seigneur.

Je me gratta la barbe et me tenu la tête avec les mains. Je ne savais plus où donner la tête avec toutes ces histoires... Cependant, l'heure était au deuil et non à la préparation d'une quelconque investigation... Mon frère, cette personne qui j'appréciais tant, avec qui j'ai vécu la majorité de ma vie a quitté ce monde.

Je me prépara quelques heures plus tard, pour les honneurs qui seraient rendues à mon frères durant la nuit. Je me vêtis de ma tenue sombre, noire, parée d'une cape grise, j'étais prêt à faire mon discours. Les heures qui précédèrent ma préparation, les gardes avaient préparés le bûcher des honneurs juste devant le grand arbre blanc de la cours centrale de la cité noir.


A l'heure venue, mes gardes ouvrirent les grandes portes de la salle du trône d'où j'en sorti, je m'avança à côté de ma garde seigneuriale qui revêtait l'armure blanche. Je m'avançais devant le future bûcher d'honneur et commença mon discours.





-  Demeros Stalion, mon sang, ma chair, mon frère. Cet homme s'est toujours battu pour l'honneur et pour le nom Stalion, il a toujours et arboré fièrement nos couleurs, il s'est toujours battu pour la sauvegarde des citoyens de BlackCastel, il s'est toujours battu pour la paix entre les remparts de la cité noire. Il s'est toujours battu pour notre liberté. Mais aujourd'hui, en cette époque de ténèbres et de doutes, plusieurs forces se préparent à ce faire la guerre. Cette guerre peut nous supprimer notre liberté, suite à cette guerre la dernière puissance peut prendre possession des dernières remparts de la liberté individuelle. Demeros s'est toujours battu pour la préserver. Aujourd'hui qu'il n'est plus, aujourd'hui que j'ai cet être cher, je me rend bien compte  de la folie et la démence qui s'approche de nos portes et nos murs. Nous allons devoir faire un choix crucial pour nous même. Un choix qui jugera le future de BlackCastel, de ses habitants, de ses protecteurs, et de sa famille seigneuriale.


Je claqua des doigts, et trois gardes virent mettre le feu au bûcher, nous baissèrent tous la tête, peut importante notre rang et classe social pour honorer un protecteur des intérêts de BlackCastel et des Stalion.

Le soir même du deuil, les cloches retentirent dans toute la cité noire...

Je l'avais dit, des mesures seraient prisent juste après les funérailles de mon frère... Le cadavre de mon fraternel guerrier se consumait encore sur la grande place pendant que moi, je montais les marches de la grande tour noire pour accéder à la salle du haut-conseil. J'avais réunit, Mestre, décidant politiques, conseillés, les chefs des trois gardes ainsi que les hauts dignitaires...

-Messieurs, ce soir, il va y avoir certains changements. Ecoutez moi bien, je décrète l'état d'alerte. Toutes les voies d'accès et de sortie de BlackCastel doivent être condamnées. Tous les navires, toutes les personnes tous les objets qui viennent et sortent de BlackCastel doivent être identifiés. Aucun navire marchand ne doit entrer dans le port de BlackCastel, celui-ci deviendra totalement inaccessible à tous les navires venue de Bordeciel ou autre. Renforcez les rondes de garde, déplacement par cinq dans la ville à toutes les heures. Je veux des hommes sur le terrain 24h/24.


- Mon seigneur... * dit le mestre*
 Cette réactions... ces ordres, ne sont-t-ils pas un peut excessif ?


- Non, ils sont juste et nécessaires.

- Bien seigneur...

- Disais-je... Je veux que toutes les personnes de la ville soient recensées. Date de naissance, nom, prénom, race, origine, père, mère, dans quel faction sont les membres de leur famille, métier la rue de BlackCastel dans laquelle ils vivent. Je veux que n'importe quel citoyen de la cité noire que vous interpellez soit capable de dire qui il est. S'il n'est pas dans nos registres... ça sera les geôles, voir la mort. J'ajoutes, qu'à partir de maintenant, les catacombes seront fermées, de même pour la citerne, ainsi que la crypte et le sanctuaire bâtit, nous allons faire des travaux. Les seules personnes pouvant y accéder, je les désignerai. Ah, oui, demain, toute la cité sera au courant de ces informations là, mais ceux qui ne sont pas de la cité, ne le savent pas. Les bateaux, dites-leur de faire demi-tour sinon ils risquent la mort.

Les ressources seront amenées par la voie A.BOR.OUEST. Est-ce-clair ?! Vous connaissez les protocoles de celle-ci ?

- Oui mon seigneur * répondirent les membres du haut-conseil*.


-  Bien, retournez à vos occupation, je dois rédiger quelques lettres. Ah, mestre, apportez-moi mes plus beaux parchemins, ainsi que ma plus belle plume.


- Bien-sûr mon seigneur.


Après quelques minutes d'attente, le mestre revint avec le matériel qu'il déposa sur la grande table du haut-conseil.
Celui-ci se retira tout vêtu de sa robe de sage... cet homme était une grande personne qui autrefois pratiquait la magie. Qui sait ce dont il est encore capable de faire, il était l'un des meilleurs, avant de n'avoir tout cessé à cause d'avoir détruit ce qu'il aimait tant avec cette magie.



Je rédigeais une missive à la guilde des voleurs avec laquelle, nous avions pactisé...


:Salutations à la Guilde de Fallaise

Nous vous apportons nouvelles du contrat BlackCastel et Guilde de Fallaise, suite à de récents faits, nous avons le regret de vous informer que nous rompons l'accord créé entre les voleurs de Fallaise et la maison Stalion, l'or qui vous a été offert reste votre, le sanctuaire qui à la base fut créé pour vous a bel et bien été construit, ceci pour vous prouver notre investissement, mais je le relève une fois de plus, certains faits nous oblige à prendre des mesures extrêmes.
C'est donc pour ceci que vous fait ce rapport d'information récentes.
Cordialement,
Seigneur Edvard de la maison Stalion, souverrain de BlackCastel.


J'enroula le parchemin sur lequel j'avais écrit ces quelques mots et l'accrocha aux pattes d'un faucon que m'avait apporté le mestre quand j'écrivais.
Ces décisions fut prises avec regret, mais étaient nécessaire pour préserver  ce que seul Edvard cherchait à protéger.
Je pris un deuxième parchemin et commença à  rédiger la deuxième lettre qui était destinée au leader Khajiit de l'Alliance, ce personnage fort sympathique.

: Salutations Seigneur Mathias.

Je vous apportes-donc, les informations que vous désiriez en échange de l'individu. Je suis fort désolé à l'avance des quelques réponses qui vous seront apportées ici dans cette missive, mais comme je vous l'ai déjà dit, nous ne sommes que très peu au courant des affaires du Thalmor...
Le groupuscule Thalmor utilise solstheim comme  territoire pour encercler Bordeciel, du moins c'est ce qui parrait logique d'après les stratèges de guerre que nous détenons. Ils pensent que le Thalmor veut rétrécir le filet petit-à-petit sur l'Alliance, pour l'étouffer comme une flamme à qui il manque de l'oxygène. Quelques bases militaires maritimes sur trouvent à Solstheim, ainsi que d'autre fortification militaire.
Cependant, nous ne pouvons en dire plus. Ce que je vous dit actuellement dans ces lignes, vous deviez déjà le savoir, je ne vous apprend rien. Ceci étant dit, j'aimerai une fois de plus m'entretenir avec vous seigneur Mathias, mais dans d'autres conditions et non pour la même raison que la dernière fois. J'aimerai à titre personnel, savoir si actuellement, vous subissez souvent des attaques brèves et rapides sur vos troupes par des agents du thalmor, je décris là des attaque rapides, deux agents montés sur chevaux et armés d'épées.
Cordialement,
Seigneur Edvard de la maison Stalion, souverain de BlackCastel.


De même j'enroula aussi ce parchemin que j'accrocha au facon... celui-ci s'envola sachant où livrer le parchemin.
Je pris le dernier parchemin qu'il restait sur la table noire et froide qu'était celle du haut-conseil, trempa la mine d'or de ma plume dans l'encrier, et écrit la dernière missive...

: Salutations à Nauramor, émissaire et Ombre du Thalmor.

Je vous informe avec le grand regret, que le soir même ou j'écris ces quelques lignes, que BlackCastel est en deuil, la maison Stalion est en deuil. En effet, mon frère Demeros Stalion, commandant en chef d'un escadron de mes troupes et mort à cause d'un coup tenu au cœur par une épée nous-a-t-on informé, deux agents du Thalmor vêtu de capuche et de la tenue symbole de vos agents officier chevauchant des montures sombres. Nous aimerions savoir si le Thalmor a commandité ce crime. Ne vous inquiétez pas pour les agents haut-elfes du Thalmor de l’ambassade, aucun mal de leur seront fait. De plus, ils ne pouvaient être au courant d'une telle affaire. Nous vous remercions d'avance.
Cordialement,
Seigneur Edvard de la maison Stalion, souverain de BlackCastel.


Je fis comme pour les autres lettre et envoya le faucon par la fenêtre pour qu'il puisse dès maintenant faire sa mission. je regarda le mestre et le remercia. Puis, je partis vers mes appartements pour me reposer. Le lendemain allait être rude et dure.

---------- Quelques jours après le deuil...



J'avais reçu les quelques réponses que j'attendais. Le Seigneur Mathias attendait de même une entrevue, mais dans des temps plus faciles que ceux dans lesquels actuellement.
Le chien avait de même répondue, comme je m'y attendais, il ne répondit que négativement, il faisait preuve d'un obscurantisme sans failles. Il ne savait que les deux quart de se que savaient ses maîtres. Bref cela me dépassait, mon frère avait été tué au final par nous ne savons qui, et aujourd'hui coincé entre deux extrêmes il faut désigner un coupable, qu'il soit le fautif, ou non-coupable.

Actuellement, la situation est difficile, d'un côté nous avons le Thalmor, un groupuscule Elfe prônant sa suprématie à travers Tamriel par la force, actuellement, il s'est imposé à peut-près partout sur le territoire. Puis, d'un autre côté, nous avons les peuples libres, Nordiques, Khajiits, Argonniens ainsi que l'empire, ce qu'il en restait suite à la grande guerre...

Sur le plan morale, je devais m'unir à cette Alliance, qui était en difficulté face aux Thalmors. Mais, le Thalmor eux, étaient beaucoup plus riches, détenaient plus d'argent et des technologies plus avancées. Un choix devait être fait, la neutralité est bien que pour un certain temps, mais quand votre race est menacée d'esclavage et que vos terres sont envahis par des elfes tuant tout ce qui ne leur plait pas... il faut sortir les armes pour répondre à ces calomnies.

Assis dans mon fauteuil, je dit au mestre:

- Prenez de quoi écrire, je pense que le représentant des Khajiits en Bordeciel va être content. Je pense que vous savez de quoi je veux parler.

- Bien-sûr mon Seigneur, comme d'habitude, il est dans mon devoir de savoir ce que vous voulez, à l'avance, pour répondre à vos attentes.

- Bien, vous servez bien grand-mestre, que cela perdure, GARDE !

Un soldat de la garde seigneuriale entra dans la salle..

- Oui mon seigneur ?

- Réunissez une troupe de trente hommes, nous reprenons l'ambassade construite aux Thalmors.

Le garde sortit sa lame et commença à repartir pour aller prévenir la garde.

- Attendez, je ne veux pas d'effusions de sang, qu'ils s'en aillent dignement. Et non avec des jambes ou des cottes de cassées.

- Bien mon Seigneur.

L'homme repartit pour cette fois prévenir la garde.

- Mestre, si vous me recherchez, je serai dans la salle du trône, j'attend les nouvelles de la mission confiée à ce garde.

- Bien seigneur.


--------- Quelques heures plus tard, dans la nuit...


La garde se préparait, enfilant armure et ceinture à fourreau pour les épée, ils accrochaient la cape rouge à leur armure, et prenaient les lances arborant le drapeau rouge sur lequel reposait le lion d'or.
Ils étaient prêts.

C'est la nuit, dans les rues de BlackCastel que se firent entendre des bruits d'armure, trente hommes en armure avec des torches leur lances et leurs épées descendant à l'ambassade construite pour le Thalmor. Quelques fenêtres s'ouvrirent à l'écoute de ces bruits d'aciers, quelques regards indiscrets d'échappant des maisons. Rien de bien anormal.
Ils avancèrent jusqu'aux bâtiment offert au Thalmor, de garde haut-elfe gardant l'entrée....

- Messieurs, déposez vos armes.

Les deux gardes du Thalmors n'eurent le temps de répondre que deux gardes les avait fait agenouiller et mettre au sol. Cinq soldats de la garde Stalion restèrent dehors pour maintenir les elfes aux sol, les autres rentrèrent pour nettoyer l'ambassade.
Tout se fit extrêmement vite, le haut-elfe le plus gradé de l'ambassade descendit les marches de celle-ci et constatant la garde des Stalion s'appropriant les lieux, dit :

- Vous n'avez rien à faire ici, vous êtes dans des lieux appartenant aux Thalmor ici, retirez-vous, c'est une ambassade à laquelle vous vous attaquez !

A ce moment, le garde seigneurial venait d'entrer dans l'ambassade elle-même et dit en guise de réponse:

- Nous réquisitionnons l'ambassade, sous ordres du Seigneur Edvard Stalion, souverain de BlackCastel. Gardez le silence, restez calmes, et nous n'utiliserons pas la force.

- Mais pour qui vous prenez-vous, vous ne savez pas à qui vous vous attaquez !

Le garde s'approcha du haut-elfe, le prit par le col, et le tira jusqu'à la sortie de l'ambassade.

- Mettez le au sol comme les gardes. Et faites-le taire  s'il parle encore une fois.

Tous les elfes furent sortit de l'ambassade, les gardes furent désarmés, les drapeaux du Thalmor qui se trouvaient dans l'ambassade furent rendues au supérieur Thalmor, tout était clarifié.

Les Thalmors étaient tous à genoux, entourés par les trente soldats de la garde.

- Haut-elfes, ce texte vous est adressé, nous avons réquisitionné l'ambassade qui vous a été offert, nous vous destituons de même de vos droits ici sur BlackCastel. Cependant, aucun mal ne vous sera fait, un petit navire pouvant tous accueillir va partir dès ce soir, les courants marins partent en direction de Bordeciel, c'est là, que votre navire se rendra. Nous vous prévenons quand même, votre navire étant en mauvais état va surement s'échouer proche d'Aubétoile, ou autre, sachez que cette zone ainsi que les quelques autres villages l'entourant sont sous domination de l'Alliance. En Bordeciel peu vous apprécient, des voleurs, des malandrins, et autres voyous vont vous voler de vos tenues vue que vous n'avez nul objet de valeur sur vous. Peut-être survivrez-vous à ce naufrage sur les premières terres nordiques, mais il est plus probable que vous tombiez sur de fidèle partisans à l'Alliance qui feront de vos des prisonnier de guerre. Bref, vous l'aurez comprit, le Seigneur Edvard Stalion se démet de toute responsabilité envers vous et vous souhaite bon courage.

Dans cette même nuit, les soldats conduisirent les agents du Thalmor au bateau qui les attendait, le bateau qui transportait les elfes fit bien naufrages sur les terres sous domination de l'Alliance sur Bordeciel. Le début commençait seulement.


( La lettre envoyée à Mathias d'Elsweyr lui a été remise par mp, celui-ci pourra vous l'exposer dans un de ces rp, le but étant de pas dévoiler tout mes plans directement, merci de votre compréhension )