Le voyage fut long du nord de Haute-Roche jusqu'à Solitude. Après une semaine entière passée sur un navire, la vue de ma terre natale signait la fin de mon calvaire à bord de ce bout de bois flottant.
Une fois le navire amarré, je m'empressais de reprendre mon unique bagage: un havresac.
Il était encore très tôt, malheureusement cela n'empêchait pas les premier rayons du soleil de venir me piquer la peau. Je rabattu donc ma capuche tout en empoignant mon sac, et m'élançais au pas de course en direction de la ville.
Je fut étonné de voir à quel point Solitude avait évoluée; ses commerces étaient plus nombreux, l'épaisseur des murailles avaient doublées, les sources de lumières se faisaient plus nombreuses, la dispositions des maisons et leurs architectures avaient elles-aussi changé donnant à la ville un aspect plus bourgeois que jamais.
J'était néanmoins surpris de voir que le "Ragnar perver" n'avait pas bougé, bien qu'il fut apparemment repeint de nombreuse fois il avait réussi à garder son style d'origine. A peine avais-je poussé la porte qu'une forte odeur d'hydromel m'assaillit les narines.
L'aubergiste, un nordique de forte constitution, posa les yeux sur moi et me lança:
Alors jeune homme, tu te décide à rentrer. Et enlève ta capuche, on dirait que tu prépare un mauvais coup. J'obtempéra et m'assis devant le comptoir. L'aubergiste, qui était en train de nettoyer ses chopes, me demanda:
D'où tu vient.
Je revient tout juste de Haute-Roche, répondis-je.
T'es breton?
Non je suis nordique, j'ai grandis à Epervine.
Sans vouloir être indiscret, que va faire un gars d'Epervine sur le territoire breton?
Je voyage beaucoup
C'est pas un peu dangereux de voyager seul, avec tous ces bandits qui traine sur les routes.
Disons simplement que je sais me défendre, dis je en souriant. Sinon je voudrais vous louer une chambre, si bien sur vous en avez une de libre.
T'inquiète pas, la place c'est pas ce qui manque le plus ici.
Ce n'est qu'a ce moment que je me rendit compte que l'endroit était désert, hormis la présence d'une barde qui dormait dans son coin et de deux vieux, ivres morts, qui à en juger par leurs odeurs n'avaient plus pris de bain depuis des mois.
L'aubergiste me conduisit à ma chambre, et redescendit astiquer ses chopes. Qu'il est ennuyeux pour moi de rester seul dans une chambre d'auberge. Si le soleil ne me donnait pas des rougeurs je serai aller visiter la ville. Mais au lieu de ça, je me retrouve contraint de passé la majeur partie de la journée entre quatre murs.
Heureusement, l'occasion de tuer l'ennuis s'est présentée à moi...